Document publié en 1976 par Mr Raymond Brothier, 16700 Ruffec (C)
Les émissions "pirates" de
Radio Nanteuil-en-Vallée
Extraits de Presse (3)
Les émissions "pirates" de
Radio Nanteuil-en-Vallée
Extraits de Presse (3)
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Il sera poursuivi, le 30 mai, devant le Tribunal de Grande Instance d’Angoulême: "Ici, Radio Les Vallées de Nanteuil... sur 251 mètres..." Raymond Brothier avait fondé ce poste clandestin pour distraire le public. Il est menacé du Tribunal de Grande Instance. Malgré ce qu’il considère comme un "coup bas" des "empêcheurs de danser en rond", Raymond Brothier, fondateur, animateur et technicien de "Radio des Vallées de Nanteuil" (sur 251 mètres), n'en continue pas moins à bricoler avec passion son installation. "On ne sait jamais...", dit-il, sans trop y croire cependant. Installé depuis 10 ans comme radio, à Nanteuil-en-Vallée, où le temps s'écoule lentement, Raymond Brothier, était depuis son plus jeune âge, un passionné de la radio, et, plus particulièrement, de l'émission. Et, un beau mercredi, les Nanteuillais se chuchotèrent de bouche à oreille: - N’oubliez pas, ce soir, à 18h, sur 251 mètres. Dès 17h30, les neuf cents habitants du village étaient à l'écoute et, dès 18h précises, ils entendirent fort distinctement : "Bonsoir Mesdames, bonsoir Mesdemoiselles, bonsoir Messieurs Ici radio des Vallées de Nanteuil, poste de la joie et de la bonne humeur. Vous connaissez tous ce charmant petit village..." Suivait un éloge fort spirituel de la joie de vivre à l’ombre de l’Abbaye où, dit-on, séjourna Charlemagne, et dans la patrie de la vraie cagouille charentaise. Dans le studio de Raymond Brothier, une dizaine de jeunes gens battaient des mains. Radio-Nanteuil était lancé... Désormais, deux fois par semaine, de 18 h. à 23 h., la vie s’arrêtait dans la vallée. Tout le monde était à l'écoute. Le grand succès était le disque des auditeurs, et les demandes s'accumulaient au secrétariat de Radio-Nanteuil. Mais un jour, un "cher z’auditeur" grincheux, envoya la classique lettre. En attendant, à Nanteuil, les pétitions s'accumulent en faveur de Raymond Brothier, qui avait délivré les Nanteuillais de la tristesse des longues soirées d’hiver. Michel BOUDOU. |
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